Benserade dans la littérature
On verra ci-dessous un certain nombre de livres dans lesquels Benserade est présent :
Alexandre Dumas
Alexandre Dumas dans le
Vicomte de Bragelone montre Madame de la Vallière, Madame de Montespan, Madame
de Maintenon, Molière,
Corneille, Racine
Madame de Sévigné et Monsieur de Benserade.
et il est également présent dans le livre "Les Trois
Mousquetaires"
en page 186 de l'édition de 1849 chez Dufour et
Mulat, éditeurs.
et Benserade sera encore présent dans son roman "Vingt ans après".
Madame de Sévigné
Boileau
Benserade a beaucoup fréquenté l'hôtel de
Rambouillet, là où la marquise de Rambouillet recevait de nombreux poètes
et
autres personnes qui, dans la conversation, aimaient rechercher un beau langage,
langage qu'on a qualifié de "précieux".
Ces réunions se déroulaient en fait dans
sa chambre, elle-même assise sur son lit,
l'espace qui séparait le lit
du mur étant appelé "ruelle".
C'est pour cela que Boileau,
dans son Art Poétique mentionne Benserade dans les deux vers
suivants :
Que de son nom chanté par la bouche
des belles,
Benserade
en tous lieux amuse les ruelles.
Boileau mentionne encore Benserade
dans le texte suivant :
Racine
Victor Hugo
Victor Hugo, dans Notre-Dame de Paris,
cite une fois Benserade
en rappelant sa mise en rondeaux des Métamorphoses
d'Ovide
dans le livre
Deuxième, dans l'épisode de la cruche cassée, en page 122 de l'édition du groupe
"Ebooks libres et gratuits".
La Bruyère
Etienne Allaire dans son livre
La Bruyère
dans la Maison de Condé, 1886.
expliquait pourquoi La Bruyère
appelait Benserade "Theobald"
Benserade a été dépeint par la Bruyère
dans ses Caractères
comme on peut le lire sur le livre de M.le Baron Wolckenaer
l'abbé Trublet
On apprend dans ce livre de l'abbé Trublet que Benserade était appelé "le journaliste" et que l'auteur ne semblait pas apprécier le poète!
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Dans le document précédent, on peut lire que le numéro de
mai 1691 du journal Histoire des Ouvrages des Savants
rappelait
que le jour de la réception de Monsieur de Fontenelle à l'académie française, le
5 mai 1691 Benserade avait lu un texte original.
On peut en déduire que, de
sa retraite de Gentilly, Benserade venait aux séances de l'académie française,
et y prononçait encore des discours !
Dans le livre de Voltaire, Le
Siècle de Louis XIV, l'auteur rappelle une caractéristique des livrets
que Benserade écrivait pour les ballets :
il confondait la personne et le
rôle chaque fois qu'il s'agissait du roi.
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et un peu plus loin, Voltaire rappelait que c'était Louis XIV qui avait pris en
charge les gravures
qui accompagnaient l'édition de luxe des
Métamorphoses d'Ovide en Rondeaux
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